Groupe Dix10

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Dix (homonymie).

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Le ton de cet article est trop promotionnel ou publicitaire ().

Vous êtes invité à améliorer l'article de manière à adopter un ton neutre (aide quant au style) ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections non neutres en utilisant {{section promotionnelle}} et de souligner les passages problématiques avec {{passage promotionnel}}.

DIX10[1], ou Groupe DIX10[2], est un duo d'artistes créé par Roma Napoli et J. J. Dow Jones[3] au printemps 1982 à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dow Jones et Roma Napoli se rencontrent début 1976, tous deux se trouvent en accord sur bien des points que ce soit l'engagement artistique ou les convictions politiques. D'un côté la pensée libertaire de Mikhaïl Bakounine et Guy Debord, de l'autre le mouvement Dada et les Nouvelles figurations. Au printemps 1982 le duo d'artistes crée le collectif Groupe DIX10.

Le Premier supermarché d'art 1983[modifier | modifier le code]

Façade du Premier Supermarché d'Art Dix10. Dernier jour. 1984
Bonobo. Mural Dix10 sur le MUR rue Oberkampf à Paris 11
Le Palais du tapis, installation à Milan, 1984

Le projet d'installation Le Premier Supermarché d’art débute à l'été 1982 et est finalisé en début d'année suivante, le jour de l’inauguration de l'exposition. L'installation est montée à l’Atelier-Galerie 74, espace de 300m2 sur deux niveaux, situé au 74 rue de la Verrerie, à deux pas du Centre Georges-Pompidou. La galerie est transformée sur deux étages en véritable libre-service. Les artistes ont réalisés 4.000 peintures sur carton de récupération[4]. Ces œuvres peintes dans un style Wild Pop, représentent des produits de consommation courante. Dès l’entrée, au rez-de-chaussée, des paniers et des chariots de supermarché sont mis à disposition.

Le propos est clairement annoncé comme une continuation amplifiée et radicalisée des positions de Claes Oldenburg[4] lorsqu'en 1961 il proposait le projet Store à New York. Un manifeste est publié puis diffusé en 1984 à la F.I.A.C. de Paris sur le stand de la galerie Catherine Issert. On peut y lire : L’œuvre d’art est devenue un produit, nous sommes peintres, alors représentons des produits. Pour disperser nos peintures, transformons les galeries en boutiques et mettons les à disposition au prix des produits qu’elles représentent.

De 1984 à nos jours[modifier | modifier le code]

Selon les mêmes critères se succèdent au printemps 1983 des interventions dans l'espace public. Le Muguet du 1er Mai[5] installé sur le parvis du Centre Georges Pompidou puis au marché de Buci, rue de Seine[4], parmi les revendeurs habituels. Des brins de muguet peints sur carton sont proposés aux passants au prix pratiqué à la sauvette. Ces peintures sont placées dans une carriole des quatre-saisons bricolée autour d’une table pliante.

Cette intervention est suivie des Galeries automatiques, distributeurs de friandises détournés de leur fonction initiale. Ceux-ci sont installées à Paris dans des cafés et bars de nuit, cinémas, théâtres, salles de concert, écoles d’art, galeries, pendant huit semaines[4]. Sur les six mille peintures proposées, trois mille peintures sont emportées sans intermédiaires. Ces automates sont remis mainte fois en situation pour des expositions comme Les couleurs de l'argent au Musée de la Poste en 1991, le MégaGigaMegaSuperMarket proposé par Emmanuel de Brantes de la galerie Studio 55, à l'Espace Cardin.

Les années 1980 et 1990 sont les décennies nomades du groupe. De Paris à Nice, de Milan à Berlin, de Londres à New York, du Caire à Marseille, Roma Napoli et Dow Jones montent leurs ateliers éphémères et créent un grand nombre d'installation/expositions en résonance avec les contextes du moment[réf. nécessaire].

En 2002, ils se joignent au collectif Une nuit avec les artistes Tom Tom, Jean Faucheur, Larrivaz, Paella Chimicos, Ox, Speedy Graphito.

Depuis l'an 2000 leur production émane de leur atelier de Montreuil sous Bois et leurs récentes expositions ont été présentées à Paris ; Rêves de magie à la galerie Frédérique Roulette en 2019[6],[7], Planète Bivouac à la galerie Lithium en 2019 et en 2021, Connexion directe à la galerie Stéphane Mortier.

Expositions, évènements et réalisations publiques[modifier | modifier le code]

2022
  • Nous vos chapeaux, Galerie Stephane Mortier, Paris ( - )[8]
2021
  • Connecté, exposition solo, galerie Stéphane Mortier, Paris ()[9]
2019
  • Planète Bivouac, Galerie Lithium, Paris ( - )
  • Caméléon coloré, fresque, Biennale d'Art Contemporain de Sologne, rue du 11 Novembre 1918, Salbris ()[10]
  • Rêves de Magie, Galerie Frédéric Roulette, Paris ( - )[7],[6]
2014
  • Asphalte-Jungle, exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ( - )[11]
2013
2012
  • Mobilier d’architectes, Galerie Mandalian Paillard, Paris ()
2011
  • Pleine Lune, La Plomberie, Épinal ()[14]
  • A la Crêpe Suzette, Cermodern, Musée d’art moderne, Ankara (Turquie) ()[14]
2010
  • Dispersion, Galerie Les Singuliers, Paris ()
  • MégaGigaMegaSuperMarket, Studio 24, Chez Pierre Cardin, Paris ()
2009
  • Art Stock Action, exposition solo, Galerie Area La réserve, Paris ()[15]
2008
  • Vive l’art urbain, Galerie UNI VER, Paris () sur invitation du groupe VLP
2007
  • Mascarade, Galerie Les Singuliers, Paris ( - )[16],[17]
2006
  • Aux arts citoyens, exposition collective, Espace des blancs Manteaux, Paris ( - )[18]
2004
  • A3 Art, Salon des arts Saint Sulpice, Paris
2002
  • Les dix ans de la Lune, La Lune en parachute, Paris
2000
1999
  • Épreuves d'artistes, Galerie Les Singuliers, Paris
  • Mémoire vive, Galerie Arkos, Clermont-Ferrand
  • Made in Kosovo, Les Frigos, Paris
1998
  • Le bal jaune, Espace Ricard, Paris
1997
  • Dessous dessus, Espace Eléonore Dubrule, Paris
  • Dix 10 building hors murs, Le carré, Paris
1995
  • Picnic, Central London Park, Londres ()
1994
  • Galeries automatiques, Rencontres culturelles européennes, Lausanne (Suisse) ()[19]
1993
  • L'univers du rideau Galerie la lune en parachute, Épinal ()
1992
  • Interdit d’interdire, Espace Graslin, Nantes ()
1991
  • Les couleurs de l’argent, Musée de la poste, Paris ()[20]
  • Paris Jambons, Lampions, Galerie Peintures Peinture, Paris ()
1990
  • Curiosités, exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ()[11]
1989
  • Enseignes (1989), exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ()[11]
1988
  • Coffres-Forts & Co, exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ()[11]
1987
  • La boutique du musée, exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ()[11]
1986
  • The first East-village shopping Mall, exposition solo, Zeus-trabia Gallery, New York (États-Unis)
  • Lithos de Buren, exposition solo, Espace Lidwij Edelkoort, Paris ()[21]
1985
  • Souvenirs de Paris, exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ()[11]
1984
  • Le palais du tapis, exposition solo, Galerie Fac-simile, Milan (Italie) ()[22]
  • Encore des tapis, exposition solo, Galerie V.S.V. Turin (Italie) ()[22]
  • Sex Shop, exposition solo, Galerie Aufbau-Abbau, Berlin (Allemagne) ()[22]
  • Le paradis des jouets, exposition solo, galerie Lara Vincy, Paris ()[11], des jouets peints sur plexiglas vendus au prix de l'objet représenté[23]
1983
  • Le premier « Supermarché de l'art », Atelier-galerie 74, Paris ()[17],[22]
  • Galeries automatiques, 20 lieux publiques, Paris ()[19],[22]
  • Fleurs d’aujourd’hui, Galerie Le Chanjour, Nice ()[19],[22]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Dix 10 - TK-21 », sur www.tk-21.com (consulté le )
  2. ↑ « Dix10 », sur Galerie Frédéric Roulette Art contemporain, (consulté le )
  3. ↑ « Groupe Dix10 | oneartyminute.com », sur oneartyminute.com (consulté le )
  4. ↑ a b c et d Roma Napoli, J. J. Dow Jones et Gérard-Georges Lemaire 2013.
  5. ↑ « FIGURATION LIBRE », sur Galerie Eva Vautier (consulté le )
  6. ↑ a et b « Rêves de Magie », sur /www.tk-21.com
  7. ↑ a et b « Rêves de magie par Dix10 », sur www.arts-in-the-city.com
  8. ↑ Pascale Le Thorel, « Le Groupe DIX10 présente son exposition à la Galerie Stéphane Mortier », sur /www.tk-21.com
  9. ↑ « DIX 10 », sur www.galerie-s-mortier.com
  10. ↑ « Caméléon coloré », sur www.trompe-l-oeil.info
  11. ↑ a b c d e f et g « Galerie Lara Vincy », sur www.cnap.fr
  12. ↑ « DIX/10 », sur www.lemur.fr, (consulté le )
  13. ↑ « Dix10, l’art pour tous ! », sur netbuzz.fr, (consulté le )
  14. ↑ a et b « Dix10 », sur www.lecabinetdamateur.com
  15. ↑ « Le groupe Dix 10 à la galerie Area », sur come4news.com
  16. ↑ « "Mascarade" Installation/exposition », sur revuediversitaire.free.fr
  17. ↑ a et b Rosa Moussaoui, « Dix10 dynamite les lois du marché », sur www.humanite.fr,
  18. ↑ « Aux arts citoyens », sur www.froggydelight.com
  19. ↑ a b et c « Dix10 », sur www.galeriefredericroulette.com/
  20. ↑ Musée de la Poste et Jean-Michel Ribettes 1991.
  21. ↑ « Dix 10 - Buren à l’envers », sur /www.tk-21.com
  22. ↑ a b c d e et f Roma Napoli (auteur), J. J. Dow Jones (auteur) et Gérard-Georges Lemaire (préface), Groupe Dix 10, 1982 - 1990, Trans-Post, , 52 p.
  23. ↑ « Historique », sur lara-vincy.com

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Groupe_Dix10&oldid=210577633 ».